L’ostéopathie est une thérapie exclusivement manuelle c’est à dire que l’ostéopathe n’a recours qu’à ses mains dans ses traitements. Pour se faire, elle a mis au point où emprunté de multiples techniques qui lui permettent aujourd’hui de s’adapter au mieux au patient.
Il s’agit d’un protocole de traitement basé sur des mouvements en rythme. En utilisant les membres comme des leviers, l’ostéopathe applique des mouvements de circumduction (en cercle) afin d’explorer l’articulation ciblée. Ce traitement est doux et indolore et est indiqué chez les personnes âgées, les sédentaires et dans certaines typologies.
Ce sont les techniques les plus connues grâce à leur bruit très représentatif, le fameux « crack ». Bien qu’impressionnant, ce bruit est du à un différentiel de pression et non au déblocage de l’articulation. Ce bruit n’est donc pas un indicateur de l’efficacité de la technique.
Le mouvement induit est également très faible. On parle de mouvement à haute vélocité (très rapide) et à faible amplitude. Le plus souvent indolores, ces techniques apportent un soulagement quasi-immédiat d’un certains cas.
Technique globale par excellence, je l’utilise fréquemment en fin de consultation pour rééquilibrer et consolider le traitement.
J’utilise régulièrement ces techniques pour les membres supérieurs et inférieurs et les vertèbres cervicales, thoraciques et lombaires. Ces techniques sont réalisées uniquement s’il n’y a pas de contre-indications et avec l’accord du patient.
Le concept crânien a été créer par un ostéopathe américain, W.G. Sutherland. C’est en observant un crâne désarticulé qu’il vit des possibilités de mouvements des articulations. Il mis des années à élaborer des techniques en expérimentant d’abord sur lui même.
Depuis, ces techniques ont évolué. Douces et indolores, elles peuvent être appliquées sur tout type de patient. Les techniques crâniennes consistent à l’utilisation des mains au niveau du crâne pour réaliser des pressions et des micro-mouvements.
Bien que contre-versé, ces techniques apportent un certains relâchement sur l’ensemble de la sphère crânienne.
Apparues beaucoup plus tardivement, les techniques viscérales sont douces et lentes. Le but de l’ostéopathe est de mobiliser les différents plans de glissements situés dans l’abdomen. Ainsi, l’ostéopathe ne « traite » pas directement le foie mais il agit sur le fascia qui en relation avec celui-ci.
Pour se faire, il pose ses mains sur l’abdomen et applique une pression progressive. Ensuite il applique des mouvements pour enlever les tensions. Comme toujours, l’ostéopathie recherche la liberté de mouvement.
J’utilise peu fréquemment ces techniques qui demandent un temps d’écoute important. Cependant cela reste des techniques de choix pour certains cas.
Ce sont des techniques que j’utilise très régulièrement. Souvent oubliées, les viscères sont en relation avec de nombreuses structures et influent sur celles-ci. De plus, l’alimentation est un sujet très complexe et souvent ignoré par beaucoup de personne.
Ce sont des techniques basées sur les muscles et les aponévroses. Pour rappel une aponévrose est une structure fibreuse entourant un ou des muscles.
Pour détendre le muscle, l’ostéopathe utilise la contraction musculaire, les étirements mais aussi des pressions.
Les muscles sont souvent responsables de douleurs locales mais aussi à distance. De plus ils sont souvent incriminés dans les blocages tels que les torticolis et lumbagos.
Les fascias sont des structures entourant les muscles, les viscères. Telles une seconde peau, ils permettent le support à la fois mécanique mais aussi nutritionnels des structures environnantes. Pour mieux visualiser les fascias, vous pouvez les comparer au tissu blanc séparant les différents quartiers d’une clémentine.
Pour agir sur ce tissu, l’ostéopathe pose sa main sur l’endroit à traiter. La technique demande une sensibilité accrue et une « écoute » du mouvement tissulaire. En effet, l’ostéopathe va chercher à « dénouer » en suivant le mouvement du fascia. Vous pouvez imaginer que l’ostéopathe dénoue un nœud non pas en tirant dessus mais en suivant ses coudes pour relâcher en douceur.
Ce mouvement fascial est très infime. Je le fais souvent visualiser en posant la main du patient sur une nappe et en pinçant une zone distante de la nappe. Le patient ressent toujours la tension mise en jeu au niveau de sa main orienté vers le pincement.
Peu contraignante,ce sont des techniques que j’utilise régulièrement pour agir efficacement et rapidement sur la structure musculaire.
J’utilise assez peu ces techniques d’écoutes sauf dans des cas spécifiques.